quantum of solace

Sorti le 31 octobre, ce nouvel opus de 007 a été réalisé par Marc Forster avec Daniel Craig, Mathieu Almaric (et oui, le méchant est français) et Olga Kurylenko (plus bronzée que d'habitude mais rien à redire)

Synopsis (allociné) : Même s'il lutte pour ne pas faire de sa dernière mission une affaire personnelle, James Bond est décidé à traquer ceux qui ont forcé Vesper à le trahir. En interrogeant Mr White, 007 et M apprennent que l'organisation à laquelle il appartient est bien plus complexe et dangereuse que tout ce qu'ils avaient imaginé...Bond croise alors la route de la belle et pugnace Camille, qui cherche à se venger elle aussi. Elle le conduit sur la piste de Dominic Greene, un homme d'affaires impitoyable et un des piliers de la mystérieuse organisation. Au cours d'une mission qui l'entraîne en Autriche, en Italie et en Amérique du Sud, Bond découvre que Greene manoeuvre pour prendre le contrôle de l'une des ressources naturelles les plus importantes au monde en utilisant la puissance de l'organisation et en manipulant la CIA et le gouvernement britannique...Pris dans un labyrinthe de traîtrises et de meurtres, alors qu'il s'approche du vrai responsable de la trahison de Vesper, 007 doit absolument garder de l'avance sur la CIA, les terroristes et même sur M, afin de déjouer le sinistre plan de Greene et stopper l'organisation...

David :
Bof bof, pas très convaincant et même un peu décevant je dirai. C'était la première fois que deux épisodes de bond se suivait d'aussi près, et comme souvent la suite n'est pas du tout à la hauteur. Tout n'est bien sûr pas décevant : un super catsing faut-il bien en convenir avec Daniel Craig qui est décidément en train de nous faire oublier tous ces prestigieux prédécesseurs, Mathieu Almaric très convaincant en businessman sans pitié et Olga Kurylenko en James Bond girl de chic et de charme. Mais alors qu'est-ce qui cloche ? bah tout le reste en fait. Ca commence par cette fameuse organisation mystère et super puissante dont on ne saisi à aucun moment la puissance ni l'aspect dangereux et sans pitié (oui ils renversent des gouvernement, mais on n'en voit jamais rien si ce n'est une tirade "nous avons renversé un gouvernement" ....). La scène finale de Mr Greene à la hache est franchement hors de propos, et hors de l'idée que l'on se fait de quelqu'un d'aussi puissant (pas de gardes ? pas de guns ? faut investir dans la sécurité mon gars t'es plus à la page du tout là !). Bon ça fait déjà une opposition à Bond pas du tout à la hauteur. En ce qui concerne Bond et sa chasse aux sorcières, franchement ça sonne creux. Autant le premier volet était une franche réussite de part son réalisme (moins d'action peu être, et un bond prêt à tout pour sa majesté), autant là je crois que l'on a perdu l'essence même du Bond de sir Flemming, en voulant à tous prix contenter un public le plus large possible. Oui il venge l'être aimé, oui il contre l'organisation malfaisante, mais comme c'est léger comme scénario, et comme ce n'est pas du tout en ligne avec ce que l'on connaît du bond de Casino Royal, du Bond qui nous avait séduit en fait. En clair : de l'action grand public, mais aucun des ingrédients qui nous avait ravis dans le premier volet.